Le FSL 21 en 2005

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FSL du samedi 02 avril 2005

Atelier Emploi - Précarité

Aux participants à l'atelier emploi - précarité du 2ème FSL 21
Aux associations et organisations politiques

Bonjour,
L'actualité politique chargée ne nous a pas permis de vous confirmer ou de vous faire part, plus tôt, de la prochaine réunion du groupe de travail "emploi - précarité" . Nous vous prions de nous en excuser.

Elle aura lieu, comme nous nous en étions mis d'accord au 2ème FSL, le mardi 7 juin 2005 à 20 h 30, dans les locaux de la FSU - 45 rue Parmentier. Nous vous proposons de travailler sur les suites concrètes à mettre en route, à partir de nos échanges et des idées et des propositions qui ont été émises.

Les points les plus saillants de cet atelier résumés ici :

Gravité de la situation des gens, une évolution inquiétante. Sont frappés de plein fouet les familles mono parentales, les jeunes de moins de 25 ans (problèmes de santé, des gens sans aucun droit, le logement étant la première cause de précarité - pas de logement, pas d'adresse -, situation de santé alarmante, échec des politiques d'insertion etc ...)

Des solutions à mettre en oeuvre rapidement :
Santé : prise en compte par les collectivités locales des conséquences dramatiques de la précarité poussée à l'extrême; les gens restant confinés dans leur situation (aspect psychique, alcoolisme, séquelles d'accidents ...) Pourquoi pas un(e) élu(e) chargé(e) de ces questions ?
Etat d'urgence pour le logement : supprimer les autorisations d'expulsions des familles pauvres, développer les foyers-logements et les foyers d'hébergement, label de salubrité avant location, réquisitionner les appartements inoccupés sans léser la petite propriété.
Insertion : tables rondes dans les bassins d'emplois qui permettraient aux différents acteurs et associations concernés d'élaborer des solutions concrètes en matière d'emploi, d'insertion et de formation. L'ANPE ne devrait-elle pas se doter d'un animateur régional ?
S'attaquer aux causes du chômage et de la précarité : (recherche du profit maximum en tirant les salaires vers le bas et en s'assurant d'une main d'oeuvre disponible et pas chère, financiarisation de l'économie, mise en concurrence des personnes et des peuples). Ou comment passer de la gestion sociale du chômage à la mise en place de solutions, d'un système qui garantisse à chacun(e) la sécurité de l'emploi et/ou de la formation, une mobilité choisie et non imposée ... ?

Bien à vous
Le 30 mai 2005, Marcel Yanelli - Yves Hollinger

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