Le FSL 21 en 2008

Cinquième Forum Social Local de Côte d'or

Samedi 17 mai 2008

à la MJC des Grésilles (Dijon)

 

 

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Le tract (pdf) peut être téléchargé ici : extérieur et intérieur.

 

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1- Bienvenue et Actualité :

17 mai : Journée mondiale de lutte contre l'homophobie

"Dans de nombreux pays encore, l'homosexualité comme la transsexualité sont pénalisées, quand elles ne sont pas punies de mort ! En France, elles sont encore parfois très mal perçues et donnent encore lieu à des comportements discriminatoires, voire des violences, souvent commises par des agresseurs jeunes. Le fort taux de suicide des personnes LGBT est d'ailleurs significatif à cet égard.
Nicolas Sarkozy vient de dire non à la reconnaissance par la France de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, célébrée chaque année le 17 mai dans plus de 50 pays. Celle-ci est pourtant reconnue par le Parlement européen, la Belgique, le Royaume-Uni, le Mexique, le Costa-Rica ... Nicolas Sarkozy a dit non encore à une résolution qui permettrait, si la France la soutenait à l'ONU, d'obtenir la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Cette proposition était pourtant soutenue par de nombreuses personnalités à travers le monde, plusieurs prix Nobel, intellectuels, artistes, personnalités politiques de renom.
Ce double refus éclaire l'actualité récente en France. Aujourd'hui, Frédéric Minvielle est déchu de sa nationalité en raison du mariage qu'il a contracté aux Pays-Bas avec un autre homme. Hier, Bernard Kouchner envoyait une circulaire demandant "aux consulats de refuser d'enregistrer les Pacs dans les pays qui prohibent la vie de couple hors mariage de deux personnes de sexe différent ou de même sexe". Hier encore, la Cour européenne des droits de l'Homme condamnait la France, qui avait refusé à Emmanuelle B. le droit d'adopter en raison de son orientation sexuelle.
Mariage, pacs, parentalité, ces trois cas se rejoignent en ce point : c’est l'État qui discrimine. C'est la question de la démocratie sexuelle qui est ici posée : est-on, oui ou non, disposé à faire respecter l'égalité des droits ? Ou bien, malgré des aménagements ponctuels, le gouvernement va-t-il encore perpétuer une homophobie d'Etat, qui légitime l'homophobie quotidienne ?

Bienvenue

Par ailleurs, l'édition 2008 des Marches des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans aura pour thème l'Education, l'objectif étant d'attirer l'attention de nos concitoyens sur le rôle majeur que peuvent jouer l'école et l'ensemble des processus éducatifs pour rétablir le respect et combattre l'intolérance."

 

 

 

 

 

(NB : Le 17 mai 2008, au nom du gouvernement français, Rama Yade, secrétaire d'État aux droits de l'Homme, a annoncé que la France reconnaissait la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie. Par ailleurs, elle a ajouté que le gouvernement acceptait de s'engager dans un processus qui, s'il réussit totalement, devrait aboutir à la dépénalisation universelle de l'homosexualité (résolution de l'ONU), en permettant de condamner les pays où l'homosexualité est un crime, et en les forçant à changer leur législation en conséquence.)


 

Votation citoyenne :

"Autre situation où c'est l'État qui discrimine : le droit de vote des résidents étrangers. Cette année, le FSL accueille une urne de la campagne nationale "Votation Citoyenne" pour le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, qui se déroulera dans toute la France du 19 au 25 Mai 2008.
Depuis plus de 20ans, cette revendication fait l'objet de campagnes régulières et les sondages montrent une évolution favorable à ce projet.
Votation citoyenne Pour des raisons historiques, le statut de "citoyen" a été lié à celui de la nationalité. Aujourd'hui, dans un nouveau contexte d'extrême mobilité, les individus doivent pouvoir exercer leurs droits de citoyens partout où ils vivent. Qu'est ce que la citoyenneté, sinon le droit pour toute personne de proposer, de participer et d'accompagner les décisions qui la concernent ? Depuis le Traité de Maastricht, en 1992, les nationaux des pays de l'Union Européenne ont le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales. Comment continuer à justifier l'exclusion des étrangers non communautaires alors même qu'ils contribuent, en fonction de leurs moyens, à la vie de la cité ?
A Dijon, un collectif s'est crée à l'initiative de la LDH et organise, pour la troisième année consécutive, la Votation Citoyenne, soit une opération de vote à l'occasion de laquelle la population sera appelée une nouvelle fois à se prononcer sur cette question :
"Êtes-vous pour la reconnaissance du droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales ?"

Le collectif est composé de : LDH, FCPE, ATTAC 21, Ras l'Front, PRS 21, MRAP,PCF, CIMADE, LCR, PS, Les Verts, SOS Racisme, FSU."


 

Palestine

La situation en Palestine :

Intervention de deux militants de l'AFPS.

 

 

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